_ Te voilà.
Pas sans ce silence dangereux, et sans cette balle sortant malencontreusement, innocement et precipitament de son canon. Ce bruit tueur, explosant l'âme, les veines; laissant le sang en suspention.Mettant fin à un cycle trop jeune...
D'une nouvelle meurtrière.
Dernier souffle d'une condamnée...crissement de chaises.Un dernier regard sur ce monde vide. Ce mur blanc, ces êtres nus sans ombres, ce plafond casant tout cela, comme une serrure condamnée...Sur un monde réel.
Derniere goutte de sueur tombant sur le goudron froid,
Derniere balle.
Travail de peintre que de dissimuler tout cette réalité.Les couleurs ont coulé à flot, noyant des civilisation et des terres dans le noir. Ornant encore de feuille d'or des connards et enfermant le soleil entre des barreaux gris. Des couleurs qui ont créé des drapeaux, des principes, des races, des guerres.
Ou du bleu azur dans les yeux de la fiancée, du rouge sur une lettre d'amour, du jaune sur le champs de jonquilles de celui qui ne nous lachera jamais.
Colours...
Stop.