Jeudi 1er janvier 2009 à 22:55

               Les feuilles se froissaient sous mes pieds, trahissant ma présence, j' haletais, j'étouffais, même. Ma veste frôlait l'écorce des arbres qui semblaient grandir à mon passage. Je m'arrêtai alors brusquement ... Déjà passée par-là? Je n'entendais que ce coeur étranger qui tapait contre ma poitrine, obsédé par le crime. L' echos du vent voyageait, virevoltait, comme pour me taquiner. Des pas.Ces pas. Mais aucun bruit de feuilles ni de branches cassées. Des pas résonnant dans tout mon crâne et mon être, une douleur aigu  comme la seringue enfoncée dans le front.


_ Te voilà.

Non. Impossible.


         Pas pour nous, pas sans cette batterie accélerant, sans ces violons s'exitant, exhibant des notes cinglantes... Pas sans ce putain de ralentis, cette élévation de notes sourdes, saturant l'écran, le miroir brisé, les tympans...


        Pas sans ce silence dangereux, et sans cette balle sortant malencontreusement, innocement et precipitament de son canon. Ce bruit tueur, explosant l'âme, les veines; laissant le sang en suspention.Mettant fin à un cycle trop jeune...
D'une nouvelle meurtrière.
       


Dernier souffle d'une condamnée...crissement de chaises.Un dernier regard sur ce monde vide. Ce mur blanc, ces êtres nus sans ombres, ce plafond casant tout cela, comme une serrure condamnée...Sur un monde réel.
Derniere goutte de sueur tombant sur le goudron froid,





Derniere balle.



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       Travail de peintre que de dissimuler tout cette réalité.Les couleurs ont coulé à flot, noyant des civilisation et des terres dans le noir. Ornant encore de feuille d'or des connards et enfermant le soleil entre des barreaux gris. Des couleurs qui ont créé des drapeaux, des principes, des races, des guerres.
Ou du bleu azur dans les yeux de la fiancée, du rouge sur une lettre d'amour, du jaune sur le champs de jonquilles de celui qui ne nous lachera jamais.


Colours...

Stop.

Dimanche 7 décembre 2008 à 18:32

World...Do you like earth?

Des routes, des chemins, du ciment,
tout comme la gravité, je tourne en rond avec tout ceux qui me dégoûte
comme portée par un mouvement de transe...
On s'extasiait encore de l'autre Spock...Et maintenant des albinos se font mutilés pour leurs "effets miracle d'épyderme"
On est en plein délire.
Le procès des terroristes me rappelle encore les scène de torture du moyen âge...
"Au nom de Dieu..."
D'où vient-il...N'est-ce pas une imposture dans le genre humain?
L'éclate totale approche et on regarde encore son bide en gueulant "Qu'est-ce que c'est que cette crise...Qu'est-ce que ces américains ont foutu encore?"   Le délire total. Toujours plus d'association pour nous et la SPA disparaît. Le monde recommencera avant l'heure, en plein chaos en pleine peur. Rousseau n'a pas tort, et on doute de Voltaire. On s'efforce depuis la premiere formation de bactéries, depuis les premieres propagations, maladies à civiliser...à se tuer. Se dire que l'on vient d'une force supérieure et illuminée nous rend fous
d'orgueil.
Il n'est pas un lapin de Pacques. Les fossiles ne sont pas posés là comme du chocolat. Quelle connerie...

Est-il si dur de se mettre dans la tête que nous sommes des bactéries faites de bactéries?
Soap more Soap
Les bulles nous sortent du crâne et nous bavons la menthe et la fraise chimique.
Malgré les assiettes en porcelaine, on en reste au même point que "bouffer".
La chasse doit être plus propre que ces foutus produits industriels où l'ont fout la bouillie humaine.
Nous sommes de la charcuterie.
Vendue.

Dimanche 23 novembre 2008 à 17:29

Comme un bruit de dés qui roulent au ralentis sur le tapis,
Toujours et encore
flash back.
Encore mes délires nerveux,The Who en fond sonore,
les mains glaçées...l'intérieur glaçé, jusqu'ici tout est bien.Tout est habitude.
Mais ces pas?Resonnant dans mes tympans,
Se mêlant à la guitare,aux cris,
Toujours dans un couloir foutu,toujours après avoir avalé les escaliers à vitesse rapide en me disant,
Casse toi la gueule,vas-y
Et pourtant mes jambes m'en empêche.
Le portable à la main,sortant d'histoire...La prof qui regardait la neige,
Le monde s'embrouille,ou bien est-ce moi?
Etonnant pour certains,pour moi c'était prévu.
Sans réveil,et pourtant levée à 15minutes avant le bus.
Je sors,prends mon temps...
Les flocons tombent.
C'est parfait.

Après les escaliers,l'agitation,j'avance...
Mais beaucoup plus sereinement qu'à mon habitude.
Je l'aurais pourtant cherché tout comme mon année de seconde...
Courant comme une dingue dans les couloirs
Mais pas besoin.
J'avance,et,comme un vieux dracula avec effets spéciaux naze,
ça apparaît devant moi.
Vierge Marie?
J'en profite pour lui demander pourquoi a-t-elle un gosse.
Mais elle s'en va.
The Who s'emplifie.
Et puis ces pas.A qui?Bordel les vibrations me rendent dingue.
Et puis je pars.Effet sépia,la neige.Toujours,le même lycée,la même cours merdique.
BOom.
The Who s'arretent.
Et le silence me calme.Mais les veines me lancent.
"relève ta tête,malade."

Un manteau noir



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Dimanche 9 novembre 2008 à 14:33

Avons nous idée du malheur ?
Ou...
 sommes-nous les principales causes de ce malaise ?


                       
C'est ainsi que par un jour comme tout les autres, j'engageai la discussion avec une personne à qui je n'avais jamais parlé sérieusement...
Mon petit malheur n'est rien. Rien qui puisse m'affecter jusqu'au desespoir. Et rien qui ne me consume les veines.
Alors quel est ce malin plaisir à me focaliser sur les problemes secondaires...?
Peut-être est-ce en fait le bonheur.
Me crevant le coeur de tant de pathétisme,
Je suis allée au malheur.Présent,comme tout le monde.
Mais petit...Si ridicule par rapport aux douleurs d'autres courageux,
Peut-être était-ce de la lacheté...De ne pas pouvoir dire son bonheur...Ne pas le crier
Et d'enfermer dans le silence,
une âme qui, aujourd'hui m'est inconnue .
Pourtant malgré le mal,je me rappelle d'une gosse heureuse
bavarde et aimable.
Puis un trou noir.
La découverte du mensonge et du profit.
Femme d'affaire un peu avant l'heure.
Mais ces autres gosses,battus à mort,crevant de faim ou pleurant à s'en dechesser la chair...
Je n'y ai plus pensé.
Aussi simple que d'appuyer sur OFF lors d'un reportage sur l' Afrique.
Aussi simple que poser une couverture.
Trou noir.
Si ce n'est pas dans
mes plus vieux souvenirs que je trouverai le bohneur,ce sera ailleurs.
Mais p
our ces autres, que faire?
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Dream...And never forget.
Just be happy.



et m'entailler les veines
jusqu'à y graffer ces milliers d'étoiles...
en boucle toujours...
Comme le cycle naturel,
des notes à la place des globules rouges
et des larmes pour globules blancs.

 

Jeudi 30 octobre 2008 à 23:12

"Halleluja ou Inchallah" C'est Halloween.
C'est à ce jour que l'on est censé penser à tous ceux que l'on aime et qui sont à 30 pieds sous notre règne.
C'est maintenant qu'on regrette de ne pas être allé plus souvent à la maison de retraite.Grand mère je suis
Désolée.
Mais cette hargne de vivre qui sent le souffre de la fin m'afflige des hauts le coeur...Moi humaine, vivante et en bonne santé..
Tout ces vieux le regard dans le vide avec aucune autre idée en tête que

Vivre.
C'est tout de même plus joyeux que la Toussaint.Même si c'est une fête païenne.
C'est si facile de dire à bientôt plutôt que
Adieu?
Après tout, tout le monde ment.Même le plus silencieux des mort bien au fond de sa tombe.

Et la fleur fâna, les pétales tombèrent sur les genoux de la gamine
Le fardeau est rendu.




 

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