Dimanche 3 mai 2009 à 1:16

 
"On appelle ça commuter. Le film continue, et le public ne s'aperçoit de rien."


Un rêve...Une réalité. Je ne sais plus. A force de communion entre ces deux, la vie n'a plus aucun goût.
Je, tu, il, nous, vous, ils...Qui sont-ils? Des endoctrinés classant leurs marques favorites comme des glaces?

Le sucre, indispensable à la survie de l'humain. Passant par les papilles en procurant douceur et plaisir

La marque, nom d'industrie que l'humain cherche à s'approprier en passant par un lavage de cerveau complet de façon à supprimer le plus de neurones. Lavage que nous appellerons pus, qui n'ayant plus assez de place dans les magasins, se loge dans les capacités cérébrales de l'homme.Ainsi, chaque individu est différent grâce à ses préférences et capacités de destruction du cerveau.
"Attack of the Clones"
On réécrit l'histoire.


à ce que l'on pense à vingt mille galaxies et qui en fait se retrouve sur Terre,
des êtres se déchirent pour se sentir "être".
Les industries ne font plus assez de marques,
et  les bacs sont de plus en plus remplis de stéréotypes en tout genre...


ALL STAR like Pop anglais,
les Hip hop qui NIKE le monde,
le BOSS coincé qui ne touche plus à sa femme depuis 10ans...
Des tenailles enchaînant l'humanité en lui perçant le nombril. Aujourd'hui nous sommes sans.
Des robots avec options émotions industrielles, copier la télé, paraître à en crever.
Oublier ses origines, en être fier par effet de mode, se censurer au yeux du peuple, et s'arracher les dents s'il le faut.
L'or. L'or jaune, noir...Vivre pour atteindre une chimère qui nous plante les griffes dans le dos.Griffes qui deviennent vertèbres.


"Mercure : ALCHIM. Base de la matière dans la formation des métaux, dont la fusibilité, la malléabilité, la volatilité se révélaient par l'intervention d'une force extérieure. "
Chlore, oxyde éthylène, éthanol, hypochlorite de sodium, chlorure de sodium, hydroxyde d'ammonium, ammoniac...
Alors que je m'arrache la chair avec la propreté éphémère, la pièce se vide des attitudes, expressions, et démarches identiques. Les murs disparaissent et l'immaculé blancheur se propage dans mon cerveau. Des nuages, de l'humidité, de l'air.

De ce fait une tristesse appréciable si la solitude n'était pas. Des images infâmes me reviennent, le bruit augmente, et le rythme s' accélère.
Des tiques suçant le coca cola à même les robinets, sur lesquelles sont cousues à l'abdomen des lettres croisées.
Visiblement fières de ce qu' elles sont. Fières d'une inexistante individualité, fières d' une feuille blanche.

Se réveiller en se disant qu'on a vécu cette nuit, s'endormir en aillant rêver toute la journée.
Confondre les deux  et se méfier de la schizophrénie. Paraître absente aux délires industriels et subir ses inconvénients.
Différence...Pas tellement. Mais au milieu d'un chemin vers l'humanité. Bien qu'intouchable pour l'instant, la marche arrière serait fossé.
Soit, pilotage automatique.


http://alicia.cowblog.fr/images/1.jpg



Jeudi 23 avril 2009 à 19:28

"Tout s'achète.L'amour, L'art, Vous, Moi...Surtout moi." 99F
Play autodestruction
1.2millions
                  d'enfants sensibilisés à la sécurité routière par Renault en 2008.
                                                   de morts par accidents de la route chaque année dans le monde.

1.6milliard
d'adultes en surpoids dans le monde
de richesses collectives dilapidées en 2008 pour 13 000enfants de plus.

815millions
de personnes souffrent de la faim dans le monde
millions de dollars de commissions en moins en 2008.

1milliard
de personnes dans le monde vivent avec moins de 1$ par jour
d'euros pour tenter d'endiguer le chômage des jeunes en France
de dollars engrangés par Google au 1er trimestre 2007
d'arbres plantés à travers le monde chaque année est l'objectif des Nations Unies pour l'environnement.

So...Smile.

La tendance. L'excuse est là.
Pétrole, armes à feu, drogues, maladies, bouffe, écologie.
Un jour, tous en manteau de fourrure, l'autre tous vaccinés.
Trop d'humains? Trop d' inégalités? Trop de morts, trop de bouffe, trop de Co2, trop de haine, trop d'oublis,
Extravagance. Trop. Le but étant de tout montrer au quart de seconde. Humanité : bombe, implosion,
Autodestruction.
Tout est programmé. Les vieux s'enrichissent, les jeunes crient à l'aide, les cons restent cons, les sourds encore plus.
L'Humanité est victime de l'homme.
All this is part of plan...So..."Why so serious?"

Just Smile.



                               


Dimanche 22 mars 2009 à 14:15

"L'amour est au delà de l' homme"

Encore une fois, je n'ai rien compris à la vie et replonge dans un assassin cosmos.
Déjà plusieurs fois que je croise cette bizarrerie. Et ma théorie sur le couple à longue durée s' effondre.
Un flot d'acide circule dans mes veines et je retrouve amèrement le pilotage automatique.
Soupir après soupir j' ai créé ma déception. Me suis détestée. Me hais.
Mes pensées s'enfuient, mon cerveau tourne sans moi. Comme la vie, je ne peux en prendre conscience.
Et c'est dans ce noir néant que j'entends tous ces chuchotements autour de moi. Seule avec ce corps étranger, cet esprit indéchiffrable.
Et je me tue à trouver ce qui m'appartient dans cette personne. "Je vais mieux" . "Ce n'est que pour aller plus mal".
Mais "bien". Qu'est-ce donc? On m'attribue une insensibilité, des paroles froides.
Sans aucun sens et sans le vouloir, elle sortent de moi comme des flèches envenimées
Transperçant ma chair déjà consumée par les précédentes. Crise sur crise je suis absente.
Passive à l'incompréhension de l'humain.
Après ceci, on doit chercher l'être complémentaire d'une folie et d'un malêtre obsédant.
Jusqu' à ne posséder que l'autre. Jusqu'à s'oublier indéfiniment.
L'échec est bien entendu fatal. Et c'est dans le noir infini que l'on se perd
Seule dans les échos de son "âme" ou dans son incontrôlable imagination
S'il est de la haine, elle obéit. Spectacle effroyable de peurs, de convulsion et de sueur.
Figé dans un couloir sans issue dont les murs affichent l'animosité de l'humain.
Les muscles tendus, la bouche sèche et les os immobiles,
Pétrifiée dans la chute sans apesanteur de l'infâme néant du cerveau.

"Je vais mieux".

Samedi 14 mars 2009 à 21:18

 
Décollage annulé.
Magnétisme humain. Carnet 1
L'autre jour, j'ai rencontré une personne.
Expérience 1
Aborder, mettre en confiance, écouter.
Expérience 2
Connu son bonheur et ses peines. Lu son visage comme du Camus.
Final
Tester l'influence. Mon influence sur le patient.
Observations
Affection humaine débordante. Pour quelqu'un qui écoute. Enfin. Le patient joue constamment un rôle, en devenant presque ridicule.
Résultats
Expérience réussie. Trop. Nature humaine pauvre.L'impression d'avoir tout connu, de recommencer, patienter, et se faire aimer.


Je m'en lacère le front de colère, de haine. Je viens des mêmes. Je me prends sans cesse à l' illusion. Sans cesser de jongler avec les patients.
Ni souple ni calme, ni intelligente.

J' affinerai, j' établirai cette conscience. Je ne veux pas être le ramassis humain.

Contrôle, et conscience. Ne pas m'approprier des éléments propre à eux-même.
Nul autre que le savoir, et apprendre à ne plus ressentir des souffrances inutiles, continuer le travail des siècles passés.
Seule.Avec mon esprit à élever.

Conclusion
Décevantes.


Mercredi 25 février 2009 à 20:43

Ce matin,
...
J'ai lancé les coussins par la fenêtre, crevé l'écran du mp3, marché sur le portable, défoncé mon sommier, lancé les lampes dans l'escalier, arraché la tapisserie, mordu le canapé, déchiré les bouquins, shooté dans le reveil...
Now, now, now...



It's life.


Marche arrière, je lui aurais dit, "reste", "je suis là", "je suis prête", "c'est ce que je veux", "Demarre", "je ne t'écoute plus", "rien à faire"
J'aurais avoué "je t'aime".


Paradoxal...
Diplomatie.
"peut-être" "comme tu veux" "vas-y".
 Toujours dire ce que les autres veulent entendre. Sourire hypocrite, couteau entre les côtes, haine dans les tripes. Sourire.
Attendre sans écouter pour ouvrir sa gueule. Tartine de politesse.

J'ai versé le café, le jus d'orange partout, planté les couteaux dans les murs, lancé les chaises sur les vitres...


Cap sur l'Idéal avait dit Platon. Beaudelaire experimente, on s'enfonce.
Pelle, pioche, torpille, dynamite, heroïne, coc;
Au bord du volcan, les pieds dans la braise, les visages de mineurs
Sans casque, sans parachute, nus comme des vers, agrafés à des voitures, des maisons, des ordis, des portables...
Vivre l'instant...Matériellement. Ephemere, onirisme, hallucination.
Décompression. Etage X
Descente...Enfer.
Bon voyage

Foutu l'ordi dans la machine à laver, arraché les rideaux, défoncé les murs à coup de cafetiere, coupé en deux le frigo avec la tronçonneuse, installé le vin dans le congélateur, rayé la voiture, crevé les pneux, testé le double vitrage avec les casseroles, les poêles, marmites, cocote minute, l'imprimante dans le seche-linge...

Non je ne t'écoute pas, tu ne m'intéresse pas, ni tes soucis, ni ton bonheur. Qui demandait la franchise? Etages par étages, lever le pied, ne plus perdre son temps. Ne plus s'épuiser est un crime.

Prison. Cage, execution, bûcher, guillotine, sang sur la colombe, Incomprehension.Innocence...Pitié, Pathetisme.
And now? Hell. Down, down, down.
Détester la raison, y voir un reflet de son ignorance, sa connerie, sa puanteur.
Brûler, encore brûler.Les preuves, avis, chairs involontaires, les ailes, l'amour, l'espoir.

Joué du xylophone sur les tuiles, polî le crépis, brûlé les tables, éventré les matelas, rasé les tapis, rangé les sprays, déos, insecticides, dans le micro-ondes sur cuisson max, mis les vêtements dans le four, démonté le lave-vaisselle...


Les paradis en secheresse, l'océan nous condamne, CO² en folie
Tout le monde aquiesce, applaudit quand c'est demandé, on s'incline.
Personne ne crie, frappe.
L'ascenseur ouvre ses portes, un futur souillé mais où l'homme existe encore, plus de panda plus de chat ni de fourmis.
Enfer.
Ce soir
...
Branché l'ampli, crier mon avis. Crier à l'aide. Me suis arrêtée devant le miroir, le crepuscule sur la peau,
J'y ai rajouté mon sang, si crasseux, si  souillé alors que le soleil est parti pour toujours.







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